Je vous invite à vous projeter, ressentir tout en retenue, sans sombrer dans la tristesse. Nous allons ensemble traverser quelques turbulences. La fin ne sera pas heureuse mais vous en ressortirez plus fort, plus confiant. Vous découvrez un courage exemplaire, un choix de vie tourné vers les autres. Ainsi soit la Force, Jean-Pierre Capel !
« Plonger en plein cœur de ses ténèbres, retrouver la voie vers la lumière » « Star Wars » – Anakin Skywalker.
La Force
Nous ne sommes pas au cinéma devant « Star Wars » avec Dark Vador, figure du mal, Force du côté obscur, mais dans la vie réelle, dans une philosophie humaniste, sur la capacité humaine à combattre les ténèbres. Dark Vador, va, par amour pour son fils suivre un long chemin vers la rédemption, un combat avec lui-même, avec sa vie. Il s’opère une transformation complexe, lente, douloureuse. Il en est de même pour le protagoniste de ce portrait. Sa vie, ses rencontres, ses choix l’ont amené à traverser les ténèbres, sans jamais glisser du côté obscur, avec une énergie et un courage qui ont tout mon respect. L’histoire de Jean-Pierre, c’est la Force !
La Force à cœur ouvert
Qui est Jean-Pierre ? Je ne vais pas décrire ce que je ressens, mais bien poser un portrait fidèle, réel de cet homme. Est-ce présomptueux de ma part ? Non ! Car il a eu le courage de se confier à cœur ouvert.
Jean-Pierre a 57 ans, 1m85, 103 kilos, le gabarit d’un rugbyman, un pilier de franchise, d’authenticité et de fraternité. On prend Jean-Pierre tel qu’il est ou on passe son chemin. Une naissance pas attendue, 11 mois après son frère Alain, il passe ses premiers mois en couveuse, puis chez ses grands-parents dans le Limousin. « Mon premier couffin, c’était une boîte à chaussures » Il pesait 750gr.
Une enfance difficile (Limoges, Saint-Junien, Le Dorat), où il ne trouvait pas sa place ou plutôt où on ne lui donnait pas l’attention, la reconnaissance dont il avait besoin. Un enfant rebel, avec du caractère et un esprit combatif; ce caractère souvent décrié, sera son arme dans la vie. Il garde aussi de très bons moments, comme ses sorties au cinéma avec son père. Il verra deux films sur grand écran; une vraie sortie et des films qui ont marqué notre génération, et restent des références pour nos enfants. Il découvre « Superman« , « La guerre des Étoiles – Star Wars ». Un moment de complicité père-fils, unique, une connexion, une saveur de bonheur, cependant trop éphémère. Il se souvient, plus petit, voir son père dessiner Astérix, Obélix, jouer de la « gratte » ; une influence sans aucun doute sur ses choix de carrière.
Jean-Pierre a trois enfants. Pierre de sa première femme. Elle le quittera pour son meilleur ami et emmènera son fils dans le sud de la France, à l’âge de 15 mois. Une trahison, un déchirement de voir partir son fils : une première chute. Il faut garder le lien avec Pierre, construire cette relation père-fils.
Jean-Pierre se remarie. Paul, Emma naissent. Tous sont proches, complices dans la fratrie, mais aussi entre père et enfants. Jean-Pierre est un père, fier de ses enfants. Ils sont l’aboutissement de sa vie, sa plus grande réussite, sa plus grande fierté.

Ampuriabrava, le lieu de vacances de l’enfance de mes 3 enfants avec des moments inoubliables qui ont forgés nos liens à vie. Un endroit culte pour nous tous où nous aimons nous retrouver pour continuer à partager des moments de vie.
« Je ne peux écrire aucun mot pour décrire l’amour que j’ai pour Pierre. Il est moi, mon clone et j’en suis très fier. Nous avons les mêmes codes, les mêmes repères et parfois nous ne formons qu’un. »
« Paul, il est encore plus grand, encore plus présent, encore plus indispensable »
« MA fille, la fille la plus extraordinaire du monde, exemplaire, courageuse, combative, intelligente, drôle, fidèle en amitié et en amour, dont je ne peux plus me passer. Elle est ma complice, ma confidente et le soleil de mes jours. Elle rayonne et m’irradie de sa beauté »
« Mon but ultime dans la vie : j’aurai réussi ma vie, si le jour où je serai sur mon lit de mort, mes enfants m’aiment toujours ».
Une nouvelle séparation,… Aujourd’hui, Jean-Pierre vit avec Annie-France, rencontrée en 2015, son ange-gardien. « Cette femme m’a sauvé la vie et m’a démontré qui j’étais. Elle a fait plus que m’accompagner, elle me guide. C’est un bonheur. Elle m’a permis de tenir debout, de cimenter ma personne »

« Ma compagne Annie-France avec qui je partage tout, et qui m’a sauvé la vie et depuis, nous regardons toujours dans la même direction, complices et partenaires de vie, avec l’épanouissement total et mutuel dans notre couple comme seul objectif. Cela fonctionne vraiment bien depuis presque 10 ans. »
Même si le mot bonheur est cité deux fois déjà, Jean-Pierre n’est pas heureux. Comment être heureux au quotidien quand le monde auquel il appartient l’a si souvent meurtri. Comment se retrouver dans un monde où on parle davantage du côté obscur que de la Force d’Aimer ? Alors Jean-Pierre prend tous les petits bonheurs avec ses enfants, ses proches. « Ma plus belle récompense, c’est le regard des gens que j’aime sur moi. Je ne cherche pas à être aimé, mais je veux que les gens qui m’aiment, m’aiment pour ce que je suis. » Jean-Pierre n’aime pas les aurevoirs, ni s’en aller. S’il s’isole c’est pour se ressourcer.
Une histoire de Force
Jean-Pierre a eu de belles réussies professionnelles. Il a travaillé pendant 25 ans dans la production audiovisuelle (films institutionnels, clips, documentaires). Il a notamment participé au lancement du DVD Blu-Ray Disc en France, des lancements d’album. Pourtant là encore de mauvaises associations, de mauvais choix également, il a dû liquider son entreprise en 2016. Une véritable épreuve dans sa carrière, un tournant dans sa vie, sa première femme est partie… Une série noire. « J’ai liquidé ma société de production, j’ai été expulsé de chez moi, j’ai passé 46 jours à vivre dans la rue. »
Volontaire, combatif, Jean-Pierre a un enfant, il va donc se relever.
La Force à cœur meurtri
13 mai 2020 « Pierrot, Paul est décédé ».
Alain répètera une fois encore cette phrase irréelle, impensable.

Bagneux : cimetière parisien où je vais en pèlerinage chaque jour pour me rendre sur la tombe de Paul, lui parler et me redonner la Force de continuer. Ce chemin depuis mon bureau est devenu initiatique et indispensable à mon équilibre, 2 jours sans aller au cimetière et je me sens mal.
Paul, 21 ans, 1m97 de joie de vivre qui rendait son entourage heureux, part sans raison, en bonne santé. L’institut médico-légal ne trouvera pas la cause du décès. Le drame insurmontable. S’engage alors un combat auquel il n’était pas préparé, où personne n’est préparé. Paul est parti, pourtant Paul est toujours là… À l’annonce de cette phrase Jean-Pierre est déterminé : « J’ai su à ce moment-là que jamais je n’abandonnerai mon fils. J’ai su ce que je devais faire ».
Emma, Pierre sont meurtris, et tellement courageux. Le manque, le vide, la perte de son petit-frère, « son alter Ego » pour Pierre, de « son » grand frère pour Emma. Que faire ? Se relever !
« Quand je vois aujourd’hui les relations fusionnelles avec mes enfants, les relations avec les proches, les relations avec ma compagne : j’ai bien fait ».
« La vie a un sens : on se relève de tout, quand on a envie de se relever »
Jean-Pierre a rencontré des lueurs, comme Alex, qui l’ont aidé à rester debout. Mais cette Force, ce courage pour ses enfants vient du plus profond de son cœur, de ses tripes. Elle provient également de ce papa fier de son Paul, il ne veut pas le décevoir, comme ses deux autres enfants, si fier de Pierre et Emma qu’il ne peut laisser seuls.
La Force du cœur
Jean-Pierre se reconstruit. Un proche lui suggère d’écrire un livre sur Paul pour y graver ses souvenirs. Parce que le temps outrage la mémoire. Ce livre sera un travail de reconstruction, un livre thérapeutique. Je suis Paul le livre est en relecture par Thierry de Carbonnières.
« Dans la douleur de cet événement, tu te rends compte que tu as de la rage. L’exprimer, l’expulser, cela a été de raconter pendant trois ans tout ce qui s’est passé dans ma vie au quotidien pour accepter que cela se soit passé. »
Accepter l’impensable, ce n’est pas s’en remettre mais c’est rester debout, rester vivant.
« La douleur la plus absolue, le drame total, la peine la plus profonde, la tristesse la plus dévastatrice, le manque quotidien, le vide intersidéral, Paul était tout pour moi et depuis le 13 mai 2020, il est encore plus grand, encore plus présent, encore plus indispensable. Ma vie est conditionnée par ce décès qui m’a brisé, détruit, rongé, mais contre lequel je me bats chaque jour pour rester vivant et pour honorer la promesse que j’ai faite à mon fils »
Première phrase de l’Avant-propos du livre
Il est accompagné de Séverine, praticienne psychothérapeute. Le premier objectif est de vivre le mieux possible avec Paul là où il est. Le second : travailler, sortir Paul de sa tête pendant les rendez-vous professionnels, afin de pouvoir parler de sujets graves, comme le décès d’un proche, pour être pleinement concentré sur les besoins des autres.
Les autres… Humaniste, tourné vers autrui, Jean-Pierre aime les gens. Ils l’inspirent, le motivent. Mais attention des personnes droites, pas de faux semblants, pas d’hypocrisie, ce qu’il exècre. Il s’intéresse aux autres, il partage ses connaissances. Jean-Pierre a donné des cours d’économie à des étudiants en BTS Audiovisuel pendant 4 ans : environnement économique et juridique d’une entreprise. Il va prochainement intervenir dans une association dont certains sont SDF : « des gens cognés par la vie, qui ne s’en sont pas sortis », sujet qu’il maîtrise donc, mais avec la Force de s’en être sorti !
Les autres, ses interactions, ses échanges le reconstruisent. Les loisirs, les voyages, le « cinoche » où il se rend trois à quatre fois par semaine, sont de véritables moments d’évasion. Le sport (rugby, training) fait partie de sa vie, de son équilibre.
« Ce qui compte c’est ce que l’on fait, ce n’est pas qui l’on est ! Je ne veux pas subir. »
La Force encrée-ancrée
Ses épreuves, Ses challenges sont encrées. Vous allez découvrir qu’une vie entière est ancrée dans son être. Il porte sa vie, ses enfants, ses promesses. Sur son avant-bras droit, figurent plusieurs fleurs,
⟫ La flore :
• Tulipe : Pierre
• Rose : Paul
• Camélia : Emma
• Pivoine/Jasmin : Annie-France
• Frangipanier : Stella, sa filleule
• Hibiscus : Jean-Pierre
⟫ Son univers marque sa chair, trois étoiles comportant les prénoms de Pierre, Paul et Emma. Le logo de Batman héros préféré de Pierre; les yeux de Spiderman celui de Paul; une souris « doudou » d’Emma, et une étoile stellaire pour Stella.
⟫ La faune, le souvenir de vacances en Espagne avec un margouillat est dessiné sur le bras droit ; animal préféré des enfants, leurs initiales y sont encrées.
⟫ »Star Wars » prend place sur son avant-bras gauche. « May The Force be With You”, deux sabres lasers, sabre vert pour Luke Skywalker, sabre rouge pour Dark Vador. Le faucon millenium, accompagné de « Hello There », réplique culte de Obi-Wan Kenobi, et plusieurs personnages de la saga.
« La Force représente ce à quoi tu crois, ce qui guide ta vie, ce qui te permet de devenir meilleur. C’est la liaison, la connexion qu’il y a entre toi et moi. La Force c’est quand tu vas regarder quelqu’un, que tu vas passer du temps avec lui, c’est quelque chose qui se passe. »
Jean-Pierre a recouvert un ancien tatouage, trace d’une vie antérieure qu’il veut oublier. La Force qui l’anime est maintenant inscrite sur son cœur, un Tattoo réalisé par Diego Morales, Tattoo Cover.
Quand il se réveille le matin, qu’il se regarde dans la glace, ces mots, ces symboles lui donnent la Force d’avancer, de rester debout, pourvoir se regarder en face !
Que la Force soit avec toi !
« Que ce en quoi tu crois, ce pourquoi tu te bats soit toujours là, que ce qui a un sens soit toujours là. C’est une façon de dire, qu’il y a quelque chose de plus fort que nous. Que l’on soit capable de nous ouvrir l’esprit, de le voir. Le fait le plus marquant de ma vie c’est mon fils, mais il s’est passé des choses depuis le décès de Paul, j’en suis convaincu, ce n’est pas possible autrement, qu’il n’y ait pas une Force plus forte que nous, qui m’ait envoyée un truc. C’est vrai pour Pierre, pour Emma, pour la mère de Paul.
Le hasard n’héxiste pas, les choses n’arrivent pas par hasard…
Paul ne devait pas naitre, sa mère était malade et a eu de la chimio et ne pouvait pas avoir d’enfants. Paul ne devait pas naitre, Paul ne devait pas mourir. Il est là, les signes avec le temps disparaissent, ça veut dire qu’il est en paix. On est bien plus grand qu’un amas d’atomes. Et je crois en ça, et la Force c’est ça. »
Atout Cœur
Aussi dure soit sa vie, Jean-Pierre reste droit, entier, souriant et blagueur, réconfortant. C’est aussi un grand professionnel où le cœur s’allie à l’intelligence et le respect des autres. Il peut être fier de lui, car il a réussi aussi cette partie de vie.
Après ses déboires professionnels, il est contacté par le réseau Axa Prévoyance et Patrimoine. Il découvre ce métier et ses différentes possibilités pour aider les autres, les avertir afin qu’ils se protègent, assurer un avenir à leur activité, à leur famille. C’est plus qu’un métier pour lui, une action concrète auprès des entrepreneurs, un besoin de transmettre ; une relation privilégiée qu’il affectionne et entretient chaque jour. Dans ses déboires, personne ne l’a averti, n’a été présent pour le conseiller comme dirigeant, cela aurait changé tellement de choses. Conscient des enjeux, des aléas de la vie, il souhaite garantir un avenir plus serein à ceux qu’il rencontre.
« Les gens me motivent. Faire prendre conscience à un entrepreneur que s’il ne prend pas soin de lui, sa situation personnelle et professionnelle peut devenir catastrophique. Moi par exemple quand j’étais chef d’entreprise, je n’ai jamais eu personne qui m’ait dit Monsieur Capel, vous gérant majoritaire de votre SARL, à 90% des parts, si la société se casse la gueule, vos biens personnels sont engagés. Il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui deviennent indépendant ou entrepreneur, chef d’entreprise, président de SASU, ils n’ont aucune notion des changements qui s’opèrent au niveau de la protection sociale et de leur prise de risque financière quand ils quittent le salariat pour devenir chef d’entreprise. »
Tout tourne autour de cette relation de proximité, de confiance, qui mieux que lui sait rebondir, trouver des solutions adaptées, se relever. Il connait la vie, il écoute celle des autres, comprend et sait trouver la solution adéquate. Il n’est ni commercial, ni assureur, il est bien conseiller en protection financière. Ce qui lui importe, c’est la satisfaction totale de ses clients, dans sa démarche, ses solutions. J’écrivais au début du portrait : un pilier de franchise, j’ajoute ici, qu’il est l’atout cœur de notre partie de cartes avec la vie. On ne gagne pas à tous les coups, mais on peut se protéger ou s’aider avec d’autres cartes. Sérieux, posé, il fait un travail exigeant et réglementé. Il est là pour les autres.
« Je ne suis pas là pour moi, d’ailleurs je ne regarde jamais la rémunération générée par mes contrats et le nombre de points sur une signature. Ce qui m’intéresse c’est que mon client soit content. Ça me rapporte 10 c’est bien, ça me rapporte 5 c’est bien aussi. Ça me permet d’entretenir d’excellentes relations, que mes clients ne se sentent jamais floués, qu’ils n’ont pas l’impression de se dire tiens Jean-Pierre il nous a cloqué quelque chose dont on n’a pas besoin. C’est une forme de déontologie dans la façon de faire mon travail, c’est aussi l’homme que je suis, c’est aussi une forme de protection »
« Vous protéger aujourd’hui pour sécuriser votre avenir. »
« Aujourd’hui un chef d’entreprise qui met en place une prévoyance pour se protéger en cas d’arrêt de travail, qu’il met en place une garantie d’invalidité, s’il lui arrive une situation d’invalidité, qu’il met en place une garantie décès pour protéger ses associés, son entreprise, son conjoint, ses enfants, et bien il se protège aujourd’hui et il assure son avenir. Peu de gens savent qu’à la fin du salariat, la protection sociale s’arrête… Il faut donc se protéger. »
Vous venez de rencontrer Jean-Pierre Capel, l’homme fort, tendre, combattif, souvent attendri, parfois déstabilisé par les attentions, les mots de ceux qu’ils l’aiment. Merci Jean-Pierre pour la Force que tu portes, que tu nous transmets. Tes mots, plus encore tes actes forcent notre respect et l’admiration. Il n’y a pas de hasard…
« L’avenir sera ce que tu en feras ! »
Florence
Florence de Rochefort/Florence Comdigitale _www.comemedias.com. florencederochefort@comemedias.com
Pour plus de rencontres c’est ici